Dans un monde parallèle vous ne m’avez pas trahie
Les moments ont continué de se traduire
Chaque page et ses correspondances
Dans ce monde il est resté des lits
De mon côté Les antipodes n’ont pas exercé leur force
Dans ce monde où tout était possible
Vous n’êtes pas partie en tournant les talons
En me faisant dos
En tournant le coin comme si les artères n’avaient pas existé
Vous êtes restée
Comme celle en qui j’avais toujours eu foi
La glace ne s’est pas installée
Des jours, on ferait mieux de rester au lit
- À la lecture de ce poème, considérez-vous que ce soit une écriture réaliste ?
- Où se retrouve l’accent dans ce poème ? Où se perd-il ?
- Précisez la forme poétique utilisée principalement dans ce poème.
- Vous a-t-il été facile de déchiffrer les codes du poème?
- Après une lecture à voix basse, relisez ce poème à voix haute en maintenant la cadence des mots, les laissant couler comme une cascade jusqu’au mot existé. Faites une pause et continuer presqu’à voix basse les trois dernières strophes. Remarquez l’effet.
Activité d’écriture :
Une activité amusante consiste à réécrire un poème inspiré par ce poème en effectuant un exercice d’écriture automatique en le retranscrivant ainsi : première, troisième, cinquième et ainsi de suite :
Dans un monde parallèle vous ne m’avez pas trahie
Chaque page et ses correspondances
De mon côté Les antipodes n’ont pas exercé leur force
Que remarquez-vous? Pouvez-vous donner un sens au nouveau poème ainsi créé?
Sylvie Bérard, «Dans un monde parallèle...» Oubliez, Prise de parole, 2017, p. 12